À Solidays, on assiste à des concerts, à des conférences, à des débats, on s’informe sur le VIH, on affirme sa solidarité, on s’engage dans la lutte contre le sida… et parfois même on tombe amoureux !

Parce que cette année, c’est Solidays of Love, nous avons retrouvé des couples qui ont rencontré l’amour à Solidays.

Salut Jules et Roxane, est-ce que vous pouvez vous présenter ?

Jules : Moi c’est Jules, j’ai 26 ans, je travaille à la RATP sur les prolongements de lignes de métro, je suis chargé de travaux.

Roxane : Moi c’est Roxanne, je suis étudiante en soins animaliers et j’ai 25 ans.

Qu’est-ce que représente le festival Solidays pour votre couple ?

Jules : On s’est rencontrés en 2007 et le festival a été notre premier « rendez-vous galant »  ! C’était l’édition 2008, on y était en tant que festivaliers, et on y est retournés en tant que tels pendant 4 ans. En 2012 on est passés bénévoles sur le festival et on l’est encore aujourd’hui. On travaille tous les deux sur le camping, et moi je suis chef d’équipe pour la troisième année consécutive.

Qu’est-ce qui a fait de ce premier rendez-vous galant un moment inoubliable ?

Roxane : Le saut à l’élastique ! On l’a fait tout les deux, on avait une peur bleue du truc… Et puis, forcément, on se découvrait un peu tous les deux et le fait d’avoir fait la queue ensemble, avoir vécu tout le côté stressant du truc, l’adrénaline que ça procure… On ne l’a pas refait depuis et c’est peut-être aussi pour ça que c’est un souvenir  fort de notre premier Solidays… C’était un moment assez dingue !

Solidays of Love, c’est un peu votre histoire ?

Oui, complètement. Au début c’était vraiment notre petit festival d’amoureux, notre moment à tous les deux. Et puis une fois lancés, le côté solidaire nous a beaucoup parlé. La première année on est venus pour les concerts et les années suivantes, on prenait nos places sans regarder la programmation. Depuis quelques années, on se donne un peu plus, on essaie de faire une petite semaine de montage avant, on se donne pas mal sur le festival aussi. Depuis l’an dernier Roxane est responsable de notre petit QG au camping, entre bénévoles. Maintenant on a pas mal de gens avec qui on est devenus vraiment potes via le festival, c’est très fusionnel. Au fur et à mesure des années on se rend compte que quand on fait des soirées ou des apéros à la maison on est quasiment qu’entre bénévoles ! Et puis tous nos copains, auxquels on ne fait qu’en parler, ont fini par venir aussi.

Solidays c’est un engagement amoureux, mais aussi militant ?

Oui, on est militants pour tout un tas de choses. On se sent proches de la façon de faire de Solidarité Sida et de la façon d’utiliser l’argent donné par les festivaliers et récolté en général. Donc on fait aussi pas mal de vente de rubans rouges tout au long de l’année ; moi je fais partie de l’équipe terrain. Dès qu’il y a un peu de promo, un peu de tractage ou d’affichage à faire, on va donner un coup de main. On essaie de donner de notre temps le plus souvent possible ! Roxane, ces derniers temps, a aussi donné pas mal de coups de main à Doc City, la logistique.