À Solidays, on assiste à des concerts, à des conférences, à des débats, on s’informe sur le VIH, on affirme sa solidarité, on s’engage dans la lutte contre le sida… et parfois même on tombe amoureux !

Parce que cette année, c’est Solidays of Love, nous avons retrouvé des couples qui ont rencontré l’amour à Solidays.

Salut Lindsey, salut Nicolas, est-ce que vous pouvez vous présenter ?

Lindsey : Je suis Lindsey et j’ai 31 ans. J’ai été bénévole à Solidarité Sida pendant 4 ans et je travaille maintenant à Solidarité Sida au service des Partenariats.

Nicolas : Moi je m’appelle Nicolas et j’ai 28 ans. Je suis bénévole depuis 2008, donc depuis 9 ans. Je suis maintenant chef d’équipe à Solidays. Et dans la vie, je suis technicien de laboratoire.

Quand on vous dit qu’en 2016 le festival s’appelait « Solidays of Love », ça vous parle ?

Nicolas : Oui, pour moi Solidays, c’est l’amour, la rencontre… C’est une espèce d’utopie… Pendant 3 jours, tout le monde est content et heureux d’être là…

Lindsey : C’est le début des vacances… Et il se trouve aussi que nous avons rencontré l’amour à Solidays en 2013 ! Nicolas était exceptionnellement chef d’équipe au montage du festival. Moi c’était ma première année en tant que bénévole et je suis venue uniquement pour faire le montage. Et en fait, il a des yeux pétillants qui m’ont tout de suite plu ! La petite anecdote, c’est qu’il faisait notamment l’appel et qu’il ne se rappelait jamais de moi, alors que je m’appelle « Lindsey » et qu’il n’y en a pas 50 000. Du coup, à un moment j’ai dit : « Non mais tu devrais te rappeler de moi quand même ! ».

Nicolas : Il faut savoir que c’est très fatiguant, très prenant comme travail et y’a cette petite nana, je me rappelle très bien d’elle au moment où elle me dit « Tu devrais te rappeler de moi ». Avant ça on s’était croisés 2-3 fois, je ne l’avais jamais vraiment remarquée donc elle a bien fait de faire ce petit signe ! Mais il faut bien comprendre qu’au moment où elle est venue travailler on était déjà plus d’une centaine à travailler tous les jours et que mon cerveau s’était arrêté à 100 prénoms ! Ensuite on s’est revus au premier apéro des bénévoles en septembre et c’est là que je me suis dit : « Je me rappelle d’elle, c’est vrai qu’elle est mignonne quand même ! ».

Lindsey : Moi c’est dès Solidays qu’il m’avait plu. Il avait son talkie et c’était un peu le chef ! Et il était drôle…

Nicolas : J’avais un peu le poste de chef et tout jouait en ma faveur. Ça faisait trois semaines que j’étais là donc j’étais un peu hâlé, j’étais super à l’aise, je connaissais tout le monde. En plus, comme on porte plein de trucs, j’étais bien musclé…

Lindsey : Donc oui, il m’a bien plu tout de suite ! En septembre, quand on s’est revus, il me plaisait toujours. Ensuite, on s’est revus à des pots…

Nicolas : Et c’est à la soirée « Merci », en décembre que je me suis dit : « Je veux être avec elle ! ». On est sortis ensemble trois semaines après, et une semaine plus tard je partais pour quatre mois à l’étranger mais ça a duré !

Lindsey : Et la première fois qu’on s’est dit « Je t’aime » c’était à Solidays l’année suivante !

Nicolas : On habite ensemble depuis sept mois maintenant.

Lindsey : Au bout de deux ans on a pris la décision d’emménager ensemble.

Nicolas : Et on a des projets de famille… On est très amoureux…

Du coup Solidays pour vous c’est un double engagement : amoureux et militant ?

Lindsey : Ah oui, oui, oui… Pour moi, oui ! On sait qu’on a les mêmes valeurs, qu’on a des envies communes dans notre vie. Solidarité Sida, ça prouve qu’on a un ADN commun.
Nicolas : Les valeurs humaines, ça nous fait déjà un énorme point commun. On est pour la liberté, la tolérance, l’acceptation de l’autre. On dialogue beaucoup tous les deux. Cette association est super importante pour moi depuis des années et pour Lindsey, ça a aussi été un coup de cœur puisqu’elle allait même à Solidays en temps que festivalière, donc ça a fait un énorme point commun !