Cette année au camping de Solidays, ils étaient 6 bodypainters à avoir accepté le challenge de peindre 800 festivaliers en 3 jours. 800 bodypaintings uniques et créatifs pour une cause qui leur tient à cœur. Benjamin nous raconte cette aventure.

Bonjour Benjamin, peux-tu te présenter rapidement ?

Je m’appelle Benjamin, j’ai 36 ans et j’ai monté en 2009 Nice 2 Paint You, un collectif de bodypainters. Nous travaillons à plusieurs sur de gros projets, essentiellement avec des feutres à la gouache qu’on appelle les POSCA, et de temps en temps avec du maquillage. Nous créons des graphismes calligraphiques inspirés de différentes cultures, tribales principalement et d’autres origines.

Comment t’es venue cette passion pour le body painting ?

J’ai commencé l’art quand j’avais une quinzaine d’années en commençant par le graffiti. Je m’y suis mis à fond, j’adorais ça, j’en ai fait pendant plusieurs années non stop. Et puis un jour, en peignant des toiles chez moi j’ai dépassé sur la personne qui était à côté et  j’ai peint sur elle. J’ai trouvé ça cool, j’ai continué, et c’est là que j’ai découvert le body painting.

Comment a commencé pour toi l’aventure avec Solidarité Sida ?

L’équipe Animations de Solidarité Sida nous a contactés au printemps pour nous demander si cela nous intéresserait de faire du body painting sur les festivaliers au camping de Solidays. Étant donné qu’on aime bien les aventures, les festivals et le soleil, nous avons accepté ! J’ai réuni une équipe de 6 personnes et nous avons fait du body painting dans un super joli tipi. On a installé notre enseigne lumineuse au fond du tipi et quand on l’a allumée une queue assez impressionnante d’environ 50 mètres s’est tout de suite formée à l’entrée. On travaillait de 11h à 16h. On a essayé de peindre un maximum de monde tout en peignant toujours des choses originales en fonction des personnalités et de ce que dégageait la personne. On a peint environ 800 festivaliers sur trois jours ! Il y a deux ans, j’avais fait du body painting sur le stand de Médecins du Monde à Solidays, mais cette année, c’était la première fois que je travaillais vraiment pour Solidays.

 

C’était important pour vous d’être sur ce festival en particulier ?

La cause tenait à cœur à toute l’équipe. On espère tous qu’on puisse trouver une solution à tout cela, que la cause finisse par disparaître. On faisait ça en tant que bénévoles, on était Protis (NDLR : Professionnels Gratis). Et puis, l’accueil a été vraiment super, on était très bien, ça a été une super expérience.

Cette édition c’était Solidays of Love, cela vous a inspiré dans vos créations ?

Nous avons un style assez frais, joyeux, donc nous n’avons pas eu besoin de modifier beaucoup notre style pour coller au thème. Quand on les peint, les gens ont le sourire, ils sont contents et c’est super pour nous. On donne de l’amour et on en reçoit !