En parallèle de la scène musicale, le Social Club donne la voix à ceux se battent. avec leurs moyens, leur histoire, leur personnalité, pour lutter contre l’injustice, les inégalités.
Il ranime notre flamme.
Il nous redonne des raisons d’être ensemble, de s’écouter les uns les autres, de s’entraider, et nous permet de réaliser que cela peut se faire de mille manières possibles.
Il n’y a rien de plus puissant qu’une idée dont le temps est venu
Qu’ils soient rabbin, photoreporter, philanthrope, chef étoilé, intellectuel, économiste, médecin, ou agriculteur, ils viennent nous raconter leur histoire, leurs espoirs, leur combat, leurs difficultés et leurs réussites. Leurs paroles ouvrent de nouvelles perspectives à ceux qui les écoutent, leur donnent envie peut-être de les soutenir, et parfois même suscitent des vocations.
Une manière de nous convaincre que « même en 18 minutes de nos vies on a le pouvoir de changer l’histoire », selon les mots de l’une des rares femme rabbin de France, Delphine Horvilleur, présente à Solidays en 2018.
Les thèmes abordés vont des enjeux de la santé mondiale, à la lutte contre la pauvreté, en passant par l’importance de l’altruisme pour sauver la planète, la réforme de la religion, ou encore l’aide aux réfugiés.
En attendant la programmation 2019, retour sur les discours de ces hommes et de ces femmes qui nous ont inspiré, redonné de l’espoir, qui nous ont motivés ces dernières années à Solidays. Ceux qui rêvent d’un monde meilleur et qui s’en donnent les moyens.
Esther Duflo, économiste et professeur au MIT, déconstruit nos préjugés sur la pauvreté et rappelle qu’il ne faut pas miser sur une solution miracle mais sur une combinaison d’avancées politiques, sociales, médicales pour lutter contre celle-ci.
Delphine Horvilleur nous invite à repenser la tradition pour faire une place à la femme, mais plus largement à l’autre dans notre histoire, notre récit, notre vie. A changer notre rapport à l’altérité.
Cédric Herrou, militant pour l’aide aux réfugiés l’affirme : aider, ça fait du bien tout simplement, « c’est la meilleure contrepartie qu’on puisse espérer » quand on aide les personnes en situation irrégulière. « On peut tous se manifester en agissant individuellement ». Là aussi, il évoque, non pas une solution miracle, mais cette somme d’actions, même petites, qui font avancer les choses.
Le photoreporter Reza invite lui aussi à changer notre regard sur les migrations. Il raconte comment après 40 ans de voyage, dans plus d’une soixantaine de pays, il a compris une chose essentielle : « il n’y a qu’un seul groupe d’habitants sur cette terre, qui sont tous le résultat de 60 000 ans de migrations. Ces migrations qui ne se sont jamais arrêtées. Le monde est en perpétuel mouvement. » Aujourd’hui Reza enseigne la photographie aux enfants, notamment dans les camps de réfugiés, en Ouganda ou au Kurdistan irakien. Il lance un message d’espoir : « Faire de notre monde un monde meilleur passe par le cœur, nous en avons tous la capacité ».
L’auteure et journaliste Camille Emmanuelle nous propose de voir la sexualité comme un jeu mais aussi comme un outil politique, un levier d’émancipation et d’autonomisation pour beaucoup de femmes. Un discours qui encourage à mettre fin aux stéréotypes féminins mais aussi masculins.
Le moine bouddhiste et spécialiste des neurosciences Matthieu Ricard offre son plaidoyer sur l’altruisme, prônant une révolution non violente, pacifique. Il l’affirme : « le temps de la solidarité, de l’altruisme, de la coopération et de la bienveillance n’est plus une affaire de bisounours, c’est l’affaire de tous, l’affaire de l’humanité. »
Cette année, de nouvelles personnalités seront sur la scène du Social Club pour apporter leurs visions du monde. Un condensé d’expérience, de détermination, de force, d’humanité capable de nous porter et de nous convaincre que chacun d’entre nous, à son échelle, peut avoir un impact sur le monde qui l’entoure