Depuis des années, Mai-Linh rêvait de s’engager comme bénévole auprès de Solidarité Sida. Pour ses 18 ans et la 18ème édition de Solidays, elle a enfin pu réaliser son rêve.

Bonjour Mai-Linh, peux-tu te présenter rapidement ?

J’ai 19 ans, je fais des études de cinéma à la fac de Saint-Denis et je suis bénévole depuis novembre dernier.

Comment l’aventure avec Solidarité Sida a commencé pour toi ?

J’ai des amis qui sont bénévoles, notamment à la Prévention, depuis très longtemps. On en parlait souvent entre nous, mais comme je ne pouvais pas être bénévole avant d’avoir 18 ans, j’ai attendu pour pouvoir m’engager. Depuis, j’ai fait quatre opérations Rubans Rouges. J’ai été à plusieurs réunions Prévention parce que cela m’intéresse et que je voulais en savoir un peu plus. Et comme j’ai du temps avec la fac, je vais assez souvent à l’asso : j’aide à confectionner les rubans et à préparer les sacs pour la collecte de dons. J’ai aussi pu faire le montage de Solidays cette année, pendant une semaine. Et bien sûr, j’ai enfin pu travailler sur le festival !

Qu’as-tu fait à Solidays ?

J’étais dans l’équipe Relais pendant 3 jours. C’est une équipe qui permet de soulager les autres équipes quand elles ont besoin de renfort. C’est un peu l’avantage de l’équipe Relais : on n’est pas sur une seule mission. J’ai travaillé un peu avec l’équipe Entrées Public où je me suis occupée de la pause des bracelets, de la fouille, etc. On a été également sur Silent Disco pour gérer les entrées et donner les casques. C’était très sympa. Et puis le dernier jour du festival, j’ai travaillé avec l’équipe Propreté. L’avantage de cette équipe, c’est que comme on se balade dans tout le festival, on est proches des scènes et on peut en profiter.

Cette année c’était Solidays of Love, qu’est-ce que cela t’évoque ?

Le but du festival est de regrouper les gens, autour de la musique bien sûr, mais finalement on voit très vite que les gens sont là aussi pour autre chose : ils vont voir les expositions et rencontrer les associations du Village Solidarité. Je pense que Solidays of Love correspond bien à l’esprit du festival, une sorte de « communauté » qui partage des valeurs communes. Ce qui me plaît vraiment chez Solidarité Sida, c’est que cela permet de rencontrer les gens qui se posent des questions ou même ceux qui sont touchés par la maladie, quand on fait de la prévention. En général les gens posent des questions, on peut commencer une conversation et je trouve cela hyper intéressant. Cela permet d’échanger, d’avoir plein de renseignements, et d’en apprendre toujours plus sur la manière d’approcher les gens et de leur parler. On a beau dire qu’avec les années les gens sont de mieux en mieux informés, on se rend compte que certaines personnes se posent toujours des questions et qu’on est loin d’avoir fini d’informer les jeunes comme les plus vieux.