Depuis 12 ans, Greg donne de son temps pour une cause qui lui est chère. Il nous explique pourquoi, douze après, les valeurs portées par Solidarité Sida restent plus que jamais des valeurs dans lesquelles il croit.

Bonjour Greg, est-ce que tu peux te présenter rapidement ?

Bonjour ! Je m’appelle Greg, je suis bénévole depuis le printemps 2004 à l’association, j’ai 32 ans, et à côté de mon bénévolat chez Solidarité Sida je suis monteur vidéo et musicien.

Alors c’est par la musique que tu as commencé à t’intéresser à Solidarité Sida et Solidays ?

Pas du tout !  Quand j’étais à la fac, il fallait faire un exposé en anglais sur un sujet au choix et une de mes amies m’a conseillé d’aborder le VIH. Je n’y connaissais rien, elle m’a dit qu’elle était bénévole pour Solidarité Sida et m’a proposé de participer à une réunion de nouveaux bénévoles. Depuis je ne suis pas reparti.

Douze ans de bénévolat pour Solidarité Sida, cela a consisté en quoi ?

Le bénévolat consiste en plein de choses. On participe à des évènements, on aide les différents pôles de l’association pendant toute l’année, on mène des actions de mobilisation, parfois de lobbying dans l’espace public, des actions de prévention, on peut siéger au conseil d’administration – j’y ai siégé pour deux mandats –, on peut faire partie de l’équipe liée à l’artistique – c’est mon cas –, et puis s’engager sur tous les évènements aux différents postes, ça peut être de la sécu, du contrôle accès, le montage. J’en oublie certainement car les activités sont multiples à l’asso !

Après 12 ans d’expérience, qu’est-ce qui te pousse à poursuivre ton engagement pour Solidarité Sida ?

Et bien j’ai adhéré aux valeurs de tolérance, de respect de l’autre, de solidarité, d’humilité portées par l’association. J’aime transmettre ces valeurs, participer aux réunions des nouveaux bénévoles où l’on présente l’asso, ses valeurs, ses projets, ses évènements, ses actions. Après y avoir trouvé quelque chose, j’ai à cœur de le transmettre. C’est pour ça que je m’occupe pas mal des bénévoles, pendant le montage, le démontage et sur d’autres évènements.

Pas de lassitude alors ?

Non, on doit continuer. On le voit en ce moment à la préparation du montage, on bosse main dans la main avec les équipes de prod, les salariés, et chaque année c’est toujours aussi cool. Personne ne fait la tronche, cela se fait dans la bonne humeur, on est tous là pour la même chose : lutter contre le virus.

Tu vas faire quoi cette année sur le festival ?

Cette année je vais m’occuper des équipes bénévoles qui vont participer au montage et au démontage, du 6 juin au 5 juillet, à l’hippodrome de Longchamp. Pendant l’exploitation, j’ai une autre casquette qui est celle de chef d’équipe PMR/ sanitaires qu’on surnomme les Arpic Monkeys et qui s’occupe des files d’attente en zone sanitaire. On s’occupe également de l’accès aux plateformes pour les Personnes à Mobilité Réduite, devant chaque scène musicale de Solidays, on en réserve l’accès aux personnes qui en ont besoin.

En tant que musicien tu as déjà joué à Solidays ?

Non, jamais. En revanche, j’ai eu la chance de pouvoir, avec un de mes anciens groupes, jouer à une des soirées « Merci ! » que Solidarité Sida organisait chaque année à la Bellevilloise. C’était l’année des 20 ans de l’asso, donc c’était cool de pouvoir fêter mon engagement, les 20 ans de l’asso et d’être avec mon groupe sur scène avec des proches de Solidarité Sida, c’était très sympa !

Cette année, c’est Solidays of Love, ça t’évoque quoi ?

Pour moi, c’est Solidays of Love chaque année ! Donc c’est juste mettre enfin des mots sur une réalité. On en a peut-être plus besoin en 2016, pour exorciser 2015.