Nelly et Jean-Michel ont 62 ans, ils sont retraités et ont décidé d’être bénévoles à Solidays pour la première fois cette année. Il nous explique pourquoi ils ont décidé de s’engager dans cette aventure solidaire.

Bonjour, pourriez-vous vous présenter rapidement ?

Nelly : Je m’appelle Nelly, j’ai 62 ans, je suis à la retraite. Avant j’étais infirmière.

Jean-Michel : Moi c’est Jean-Michel, j’ai également 62 ans et je suis retraité. Avant j’étais directeur de travaux.

Comment votre aventure avec Solidarité Sida a commencé ?

Jean-Michel : C’est un peu la concordance de différents éléments. Tout d’abord, nous aimons la musique, nous participons à des festivals depuis de nombreuses années. Tous les grands festivals : les Vieilles Charrues, les Francofolies, Jazz in Marciac, etc. Ensuite, nous sommes partie prenante dans le monde associatif, dans des assos qu’on pourrait qualifier d’humanitaire, même si c’est un grand mot ; des assos qui apportent de l’aide dans des pays en voie de développement, à Madagascar et en Inde par exemple. Et enfin, nous étions allés cinq fois à Solidays en tant que festivaliers.

Nelly : Après avoir été festivaliers, nous nous sommes dit que ça pourrait être sympa, maintenant que nous avons du temps, de pouvoir consacrer du temps en tant que bénévoles à Solidays.

Pouvez-vous nous raconter en quoi consistait votre mission sur le festival ?

Nelly : Moi, j’étais dédiée au Forum Café. Notre rôle était d’accueillir les festivaliers aux conférences, les placer, surveiller comment cela se passait, et puis « d’assister le caméraman » qui filmait les conférences en l’aidant à ne pas se prendre les pieds dans ses câbles quand il se déplaçait.

Jean-Michel : Moi, j’étais à la Régie Partenaires. Nous avons installé les stands, la décoration avec les guirlandes, etc. Puis après ouverture du festival, notre rôle était essentiellement de tenir la buvette. Nous servons des boissons à tous les partenaires, nous échangeons un peu avec eux, que ce soit avec les gens de la Région Île-de-France ou de la Mairie de Paris, qui sont les deux plus gros stands du festival.

Et ce n’était pas trop fatigant ces trois jours de festival ?

Jean-Michel : Oh non, ça a été !

Nelly : Un peu, mais c’est tellement passionnant ! Parce qu’on a la chance de pouvoir écouter les conférences, alors on oublie la fatigue…

C’est quelque chose que vous conseilleriez à d’autres personnes retraitées ?

Nelly : Si nos enfants ne nous avait pas poussés, nous n’aurions pas osé proposer notre candidature en tant que bénévoles parce qu’on ne voyait que des jeunes, et qu’on pensait qu’on avait passé l’âge.

Jean-Michel :   Mais ils nous ont dit « Ils ont sûrement aussi besoin de vieux » ! (Rires)

Cette année, l’édition était sous le signe de Solidays of Love, c’est quelque chose que vous avez ressenti ?

Nelly : Je n’ai pas vu de différence avec les autres années. Chaque année, on ressent l’amour : c’est très festif, très convivial…

Jean-Michel :  L’esprit global reste le même. Nous, on a peut être moins participé à la vie du festival cette année, mais dans l’esprit rien ne change !

C’est important d’avoir cet engagement en commun dans votre couple ?

Nelly : Nous sommes mariés depuis quarante ans et nous avons déjà fait beaucoup de choses en commun dans des associations, donc Solidarité Sida c’est une continuité logique.

Jean-Michel : En tout cas, nous serons probablement encore présents l’an prochain !