Il y a 2 mois, Lara s’est engagé auprès de Solidarité Sida pour soutenir une lutte dans laquelle elle croit. Elle nous explique pourquoi cet engagement s’est révélé une formidable aventure solidaire et humaine.

Bonjour Lara, peux-tu te présenter rapidement ?

Je m’appelle Lara, j’ai 22 ans, et je vais devenir professeure des écoles. Je ne suis pas encore titulaire, mais c’est pour bientôt ! Et je suis bénévole pour Solidarité Sida depuis 2 mois maintenant.

Comment a commencé pour toi l’aventure avec Solidarité Sida ?

C’est arrivé un peu par hasard, parce que j’avais quelques mois d’été où je n’avais rien à faire. J’ai commencé à me renseigner sur les festivals, les concerts et puis je me suis dit qu’être bénévole, c’était quelque chose en plus. Depuis que je suis à Solidarité Sida, j’ai fait des opérations Rubans Rouges, et puis j’ai fait le montage, le démontage et l’exploitation de Solidays. Là, je continue à venir travailler dans les bureaux de l’association en tant que bénévole pour aider sur des petites missions ponctuelles.

Quel a été ton rôle sur Solidays ?

Sur le montage et le démontage, nous sommes tous logés à la même enseigne : on pose des barrières, des bâches… Plein de choses pas très rigolotes, ni très intellectuelles, mais c’était vraiment super, il y avait une super ambiance. Pendant le festival, j’étais à l’espace Kids pour m’occuper des enfants des festivaliers, invités, artistes qui venaient nous les déposer. C’était comme un centre aéré, il y avait une super ambiance et les enfants ne voulaient plus partir à la fin de la journée ! On avait une capacité de 100 enfants par jour. Le vendredi a été plus calme, parce qu’il y avait école, mais samedi et dimanche, nous avons eu entre 80 et 90 enfants.

Peux-tu nous raconter comment se déroule une journée à l’espace Kids ?

La journée commence à l’ouverture des portes du festival par l’accueil des enfants et de leurs parents, suivi du goûter que l’on prépare avec les enfants. Nous leur avons fait faire des petites brochettes de fruits, cela leur a beaucoup plu ! Les parents étaient ravis que les enfants mangent des fruits plutôt que des bonbons. Et puis nous avions plein de jeux que les partenaires nous avaient envoyés : des Playmobil incroyables, des fêtes foraines, des chaises volantes qui volaient pour de vrai ! Des ballons pour que les enfants les plus dynamiques puissent se dépenser… Des jeux de société, du sable magique : c’est comme un bac à sable dans lequel le sable garde constamment le parfait degré d’humidité pour que les constructions se fassent et se défassent facilement. C’était génial, j’ai adoré ! Nous nous occupions d’enfants de 3 à 10 ans. Les plus petits, de 3 à 5 ans, étaient pris en charge par des professionnels de la petite enfance, et les plus grands étaient gardés par les bénévoles de Solidarité Sida. Les enfants jouaient tous ensemble, mais la responsabilité était partagée.

C’était ton premier Solidays, quelles sont tes impressions ?

C’était trop bien ! (Rires) J’avais été à Solidays en tant que festivalière quand j’étais au lycée, j’avais adoré les concerts, la super ambiance… Là, c’était la première fois que je faisais le festival de l’autre côté du miroir et c’était trop cool. J’ai adoré ma mission, et les horaires où je travaillais m’ont permis de pouvoir aussi profiter des concerts. J’étais au camping et cela m’a permis de rencontrer plein de gens super sympas, alors que je ne connaissais aucun autre bénévole à l’origine. Pendant le festival, j’étais avec mon petit copain, mais après j’étais seule et très vite je me suis fait plein d’amis au démontage.